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« Le cinéma taïwanais indépendant des années 1960 » à la Cinémathèque suisse

  • Temps d’activité:2019-11-04 00:00~2019-11-30 00:00

La rétrospective « Le cinéma taïwanais indépendant des années 1960 », co-organisée par le Centre Culturel de Taïwan à Paris et la Cinémathèque suisse, aura lieu du 4 au 30 novembre à la Cinémathèque suisse. Elle s’ouvrira le 4 novembre avec le long métrage de fiction « Typhoon » de Pan Lei, le père du film d'art taïwanais, et présentera pour la première fois une sélection de films taïwanais inédits des années 1960 aux spectateurs suisses pendant un mois.


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Le pivot de ce cycle de projection de 9 films taïwanais indépendants des années 1960 consiste à montrer comment les cinéastes indépendants à l’époque cherchaient à se détacher de l’industrie du cinéma, dominée par le gouvernement depuis les années 1950, et à lancer une parole hors-norme contre les valeurs traditionnelles, au travers d’une esthétique insolite, des protagonistes subversifs et des narrations de pointe.


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Selon Wafa Ghermani, curatrice et spécialiste de l’histoire cinématographique taïwanaise, à la différence des films officiels en mandarin des années 50, qui se caractérisent par des fables édifiantes et la morale confucéenne, les films indépendants des années 60 ont été réalisés en hoklo, la langue la plus parlée à l’époque qui n’était pas reconnue comme langue officielle. Ces réalisateurs tentèrent, en plus, de se libérer des codes conservateurs, au niveau physique ainsi que mental, résultant de telle culture du cadre officiel, en développant un style excentrique et parodique. Par exemple,The Fantasy of the Deer Warriorest une fantaisie animalière dans laquelle les acteurs sont déguisés en animaux de la forêt, et dont l’histoire fait allusion à la circonstance politique à l’époque. DansFoolish Bride, Naive Bridegroom, nous voyons bien de quelle manière le réalisateur renverse les rôles traditionnels du genre en mettant en scène une héroïne forte et astucieuse. Quant àThe Mountain, sous une forme documentaire, il cherche à communiquer le désir caché au fond du cœur des jeunes Taïwanaise face à l’état de siège : la vie est toujours ailleurs. 



Pour plus d’informations : https://live.cinematheque.ch/editorial/1615-cinema-taiwanais-des-annees-1960

Facebook du Centre Culturel de Taïwan à Paris : https://www.facebook.com/page.cctp/