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Cinq nouveaux recueils de poésie taïwanaise contemporaine en traduction française

  • Temps d’activité:2020-11-17 00:00
 

N’en doutez pas, la poésie est toujours belle.

Peu importe l’objet considéré, sa marge est toujours belle ; Quand «enfin» est enfin apparu, «mais» a quitté ; Il se fait tard à présent, il n’est plus temps pour regretter, un vent froid se lève, un jour, tu te réveilles brusquement ; Le dernier veilleur veille sur la dernière lampe pour garder une ombre immense, oblique ; Cette grand-mère qui n’est pas poète, c’est elle le vrai poète.
Ces phrases sont extraites des recueils de poésie de 5 poètes taïwanais contemporains : « Aux marges de la beauté » de Yinni« Les marges du rêve » de Lo Chih-ch’eng, « N’aie pas de doute » de Yang Ze, « Le veilleur de nuit » de Yu Kwang-chung et « Grand-mère n’est pas poète » de Wu Sheng. En passant de la langue originale au français, ces œuvres de styles variés, langage courant, énigmatique ou lyrique, ne prennent-elles pas une tout autre dimension ?
Ces 5 recueils de poèmes choisis sont publiés en traduction française grâce à la collaboration que le Centre culturel de Taïwan poursuit avec les Éditions Circé afin de rendre accessible la création poétique taïwanaise au public francophone. Le lecteur peut ainsi découvrir toute la richesse et la diversité de la poésie taïwanaise contemporaine, mais également, s’il comprend et la langue originale et la langue de traduction, apprécier par comparaison leurs sonorités respectives et le charme qui en émane.
C’est en 2017 que les Éditions Circé ont lancé leur collection de poésie taïwanaise en traduction française. Ont déjà été publiées des œuvres de Luo Fu, Chen Li, Hsia Yu, Zhou Mengdie, Hung Hung et Chen Yuhong. Pour accompagner la publication de ces volumes, le Centre culturel de Taïwan a souvent invité les auteurs à venir en France afin qu’ils puissent présenter en personne leur poésie aux lecteurs. Mais cette année, pour la publication des nouveaux recueils, il n’a pas été possible de faire venir les 5 auteurs concernés en raison du confinement lié à la pandémie de coronavirus. Toutefois, lors de la « Nuit de la littérature » organisée le 30 mai dernier sous l’égide du Forum des instituts culturels à Paris (FICEP), le Centre culturel de Taïwan a offert au public un dialogue en ligne entre Lo Chih-ch’eng et Alain Leroux, le traducteur du recueil « Les marges du rêve ». Un enregistrement vidéo, fait spécialement à cette occasion, est disponible sur la page Facebook du Centre culturel.
Avec l’espoir d’une pandémie enfin jugulée, le Centre culturel de Taïwan ne manquera pas au printemps prochain d’inviter à nouveau en France les auteurs publiés afin qu’en récitant sur place leurs poèmes, ils puissent apporter au public beauté et sérénité.

Informations sur la Collection de poésie taïwanaise :
https://www.editions-circe.fr/collection-Po%C3%A9sie_de_Ta%C3%AFwan-26-1-1-0-1.html