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Parution des recueils de poésie Zhou Mengdie, Hung Hung, Chen Yuhong

  • Temps d’activité:2018-11-26 00:00

Trois recueils de poésie, l’un de Zhou Mengdie, l’autre de Hung Hung, le troisième de Chen Yuhong, paraissent en France en cette fin d’année. La maison d’édition française Circé, découvreuse de chefs-d’œuvre ayant exhumé par exemple le Nobel de littérature Derek Walcott, publie « Une lampe dans la forêt dense » de Zhou Mengdie, « Le passe-muraille » de Hung Hung et « Je te l’ai déjà dit » de Chen Yuhong, ouvrages qui viennent enrichir sa collection de poésie taïwanaise.


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À Taïwan, Zhou Mengdie est une légende de la scène littéraire. Vendant des livres à ses heures de loisir sur un stand de la rue Wuchang près de la gare de Taipei, assis en silence tel un moine en méditation, il était devenu un personnage incontournable du paysage culturel de la ville. « Une lampe dans la forêt dense » comprend soixante poèmes, de ses débuts, avec « Pays de la solitude », à la maturité, avec « L’herbe du retour de l’âme », jusqu’à la vieillesse, avec « Rendez-vous » et « Treize chrysanthèmes blancs ». La traduction est due à Alain Leroux, professeur au Département de français de l’université de la Culture chinoise durant de nombreuses années.


Hung Hung, également actif dans les domaines du cinéma et du théâtre, a reçu de nombreux prix de poésie, parmi lesquels ceux du Lianhebao et de Wu San-lien. Pour « Le passe-muraille », soixante-dix poèmes composés entre 1990 et 2017 ont été sélectionnés. Selon la présentation de l’éditeur, « Hung Hung cherche à changer le monde à l’aide des mots, à se faire le porte-parole des miséreux, à réagir aux conflits socio-politiques et à la crise environnementale ». Le recueil a été traduit par Sandrine Marchand, professeur de chinois à l’université d’Artois, qui a présenté pour la première fois le romancier Wang Wenxing au monde francophone.


Le recueil intitulé « Je te l’ai déjà dit » comporte quant à lui plus de quatre-vingts poèmes de Chen Yuhong, écrits entre 2002 et 2016 et traduits par Marie Laureillard, professeur de chinois à l’université Lyon 2 et membre de l’Institut d’Asie orientale. L’éditeur qualifie cette écriture de « sensorielle, sentimentale et nostalgique » tout en évoquant les traductions de poétesses anglophones effectuées par l’auteur. Son recueil Transe a valu à Chen Yuhong le grand prix littéraire du Lianhebao en 2017, faisant d’elle le premier auteur de poésie nouvelle à être récompensé par cette distinction.


Afin de promouvoir la traduction de la nouvelle poésie taïwanaise, le Centre Culturel de Taïwan à Paris, avec l’active participation de Marie Laureillard, a lancé depuis l’année dernière une collection de poésie taïwanaise aux éditions Circé, connues pour leurs publications d’ouvrages de sciences humaines, de poésie et de fiction. Les trois recueils publiés ce mois-ci prennent la suite d’une première vague de parutions d’ouvrages de Luo Fu, Chen Li et Hsia Yu il y a un an, venant placer la poésie taïwanaise aux côtés d’œuvres internationalement célèbres, ce qui conduit la diffusion de la littérature taïwanaise à franchir un nouveau seuil. Pour accompagner ces publications, le Centre Culturel de Taïwan à Paris compte réaliser des opérations de promotion au cours de l’année à venir.

Pour plus d’infos : http://www.editions-circe.fr/collection-Po%C3%A9sie_de_Ta%C3%AFwan-26-1-1-0-1.html