Paloma Chang est née à Taïwan. Elle vit et travaille à Paris.
De ses nombreux voyages en Papouasie - Nouvelle Guinée, dans les îles du Pacifique Sud ou auprès de tribus d'Afrique, Paloma Chang a ramené une approche très personnelle, intime de la nature. Elle ne cherche pas à en retranscrire l’exacte représentation mais sa quintessence et, à travers celle-ci, une certaine perception du divin. « La nature est une création de Dieu. Si l’on connaît l’essence de la nature, on connaît indirectement Dieu. »
« Si la vie est une nouvelle, quel moment vaut la peine d’être écrit? » , c’est un puzzle sur lequel le metteur en scène taïwanais Wang Chia-Ming nous invite à réfléchir, au travers de son ouvrage « Dear Life », qui sera pour la première fois présenté du 28 au 30 novembre à la Maison des Arts de Créteil dans le cadre du Festival d’automne à Paris, et le 4 décembre au Phoenix, scène nationale Valenciennes. En tant que fondateur et directeur du Shakespeare’s Wild Sisters Groups, Wang Chia-Ming s’engage dans le champ du théâtre expérimental depuis maintes années et il a remporté le Taishin Arts Awards à Taïwan à deux reprises : le premier prix pour les arts de la scène et le prix spécial du jury.
Synthétisé par quatre nouvelles de l’auteure canadienne, Alice Munro, Prix Nobel de littérature en 2013, « Dear Life », adapté au contexte de la culture taïwanais, tente de nous montrer, au travers de quatre morceaus séparés mais font l’écho l’un de l’autre, de quelle manière la banalité et les hasards dans la vie quotidienne pourraient finalement déterminer nos destinée. Centre culturel de Taïwan à Paris a le plaisir de vous convier à découvrir ensemble ce réalisateur talentueux et sa création comme « le Tourbillon de la vie ».
Viédo : https://www.youtube.com/watch?v=_cWGUPRyvL0&feature=emb_title
Maison des Arts de Créteil : Du 28 au 30 novenmbre 2019 à 20h
Phoenix, scène nationale Valenciennes : Le 4 décembre 2019 à 20h
*Spectacle en mandarin surtitré en français.
Pour plus d’informations :
https://www.festival-automne.com/edition-2019/wang-chia-ming-dear-life
https://www.theatredunord.fr/les-spectacles/dear-life
Facebook du Centre Culturel de Taïwan à Paris : https://www.facebook.com/page.cctp/
Après une si longue attente, les marionnettes prestigieuses du maître Liao Wen-Ho seront invitées de nouveau en France dans le cadre du 23ème Festival de l’imaginaire! Cette fois-ci, les spectacles de la troupe de Liao Wen-ho se dérouleront dans deux métropoles : les 23 et 24 novembre au musée des Confluences à Lyon, le 27 novembre au Houdremont - Scène conventionnée à Paris, et le 30 novembre et le 1 Décembre au Foyer du théâtre équestre Zingaro à Paris. Depuis le premier tour en France en 2005, par la suite réinvité à maintes reprises, les spectacles de la compagnie de Liao Wen-Ho sont hautement médiatisés par la télé, la radio et la presse, telle que Le Figaro, La Libération, France Culture, TV5 et etc.
Un divertissement, un endroit où peut réunir des voisins et des amis dans le quartier, une occasion où l’on peut se causer l’un à l’autre, la scène de la marionnette à gaine, Budaixi en mandarin, n’est pas seulement l’un des théâtres traditionnels, mais également une expérience si particulière qui est enracinée dans la vie quotidienne des taïwanais avant la naissance du téléviseur. Établie depuis 1976, la troupe de Liao Wen-Ho intègre continuellement les nouvelles techniques visuelles et sonores dans ses ouvrages. Être contemporain de son temps, c’est toujours un enjeu capital lorsqu’on se charge d’hériter d’une tradition artistique. Avec des costumes papillotant, des guignols de titant, des dialogues drôles et des décors gigantesques, la virtuosité de la manipulation de marionnette du « Maître Liao » ne cesse pas de renouveler cette art classique. Durant la tournée en France, l’un des deux spectacles que Liao Wen-Ho va présenter est intitulé l' « Héro Vaillant », un récit qui parle du courage, de la justice et de la dialectique entre bien etmal, et l’autre est adapté du « Enfant Rouge », un morceau classique de grand roman le Voyagevers l’Occident.
Lyon, Musée des Confluences : Samedi 23 novembre à 20h et Dimanche 24 novembre à 16h
La Courneuve, Houdermont - scène conventionnée : Mercredi 27 novembre à 14h30
Aubervilliers, Foyer du théâtre équestre Zingaro : Samedi 30 novembre à 20h et Dimanche 1 décembre à 16h
*Spectacle en taïwanais surtitré en français.
Organisé par la Maison des Cultures du Monde et Centre culturel de Taïwan à Paris dans le cadre du 23e Festival de l’Imaginaire.
Viédo : https://www.youtube.com/watch?v=9Vga_V8Xjqc
Pour plus d’informations : https://www.maisondesculturesdumonde.org/activites/festival-de-limaginaire
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La rétrospective « Le cinéma taïwanais indépendant des années 1960 », co-organisée par le Centre Culturel de Taïwan à Paris et la Cinémathèque suisse, aura lieu du 4 au 30 novembre à la Cinémathèque suisse. Elle s’ouvrira le 4 novembre avec le long métrage de fiction « Typhoon » de Pan Lei, le père du film d'art taïwanais, et présentera pour la première fois une sélection de films taïwanais inédits des années 1960 aux spectateurs suisses pendant un mois.
Le pivot de ce cycle de projection de 9 films taïwanais indépendants des années 1960 consiste à montrer comment les cinéastes indépendants à l’époque cherchaient à se détacher de l’industrie du cinéma, dominée par le gouvernement depuis les années 1950, et à lancer une parole hors-norme contre les valeurs traditionnelles, au travers d’une esthétique insolite, des protagonistes subversifs et des narrations de pointe.
Selon Wafa Ghermani, curatrice et spécialiste de l’histoire cinématographique taïwanaise, à la différence des films officiels en mandarin des années 50, qui se caractérisent par des fables édifiantes et la morale confucéenne, les films indépendants des années 60 ont été réalisés en hoklo, la langue la plus parlée à l’époque qui n’était pas reconnue comme langue officielle. Ces réalisateurs tentèrent, en plus, de se libérer des codes conservateurs, au niveau physique ainsi que mental, résultant de telle culture du cadre officiel, en développant un style excentrique et parodique. Par exemple,《The Fantasy of the Deer Warrior》est une fantaisie animalière dans laquelle les acteurs sont déguisés en animaux de la forêt, et dont l’histoire fait allusion à la circonstance politique à l’époque. Dans《Foolish Bride, Naive Bridegroom》, nous voyons bien de quelle manière le réalisateur renverse les rôles traditionnels du genre en mettant en scène une héroïne forte et astucieuse. Quant à《The Mountain》, sous une forme documentaire, il cherche à communiquer le désir caché au fond du cœur des jeunes Taïwanaise face à l’état de siège : la vie est toujours ailleurs.
Pour plus d’informations : https://live.cinematheque.ch/editorial/1615-cinema-taiwanais-des-annees-1960
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DU 23 OCTOBRE AU 23 DÉCEMBRE 2019
GALERIE 3 au Centre pompidou
Kathryn Weir, directrice de Cosmopolis, Centre Pompidou
Artistes taiwanais sélectionnés:Lin Chi-Wei 、Fangas Nayaw 、Walking Grass Agriculture 、Mayaw Biho 、Chang En-Man 、Hsu Chia-Wei 、Kao Junn Honn.
« Cosmopolis » met l’accent sur des pratiques artistiques aux croisements des disciplines, fondées sur la recherche et enracinées dans un contexte spécifique, prenant en compte la question de la traduction culturelle. Recherches, résidences, expositions, programmes discursifs et publications posent les jalons d’une réflexion artistique et sociale au-delà du modernisme en Europe et aux États-Unis. Les artistes invités développent une pratique centrée sur les idées et les sociétés contemporaines, la production de relations et l’échange de connaissances.
« Cosmopolis #1 : Collective Intelligence », présenté au Centre Pompidou en 2017, était centré sur les modalités de collaboration et la création collective de dispositifs de partage de savoirs. En 2018, « Cosmopolis #1.5: Enlarged Intelligence », présenté à Chengdu en Chine, envisageait la manière dont tirer parti des technologies intelligentes et de l’intelligence écologique pour promouvoir des valeurs sociales.
Les moyens technologiques au sein de nouvelles configurations cosmopolitiques restent au cœur des enjeux thématiques de « Cosmopolis #2 : rethinking the human ». À l’heure du post-humain et de la singularité technologique, beaucoup d’artistes et de penseurs rappellent que la majeure partie de l’humanité a été exclue de la formulation « universelle » de l’humain, promue par la philosophie européenne au 18e siècle. Philosophie qui allait de pair avec une idéologie « civilisatrice » qui prônait la rationalité scientifique et la croyance dans le progrès technologique.
Or, cette conception de l’humain était imposée dans des contextes d’expropriation de ressources et de labeur sous les régimes esclavagistes et coloniaux. Les transformations technologiques, industrielles et écologiques liées aux avancées du capital dans la période moderne sont indissociables de la dégradation raciste de l’horizon de l’humanité. Cette modernisation présentée comme inévitable, voire comme valeur absolue, est aujourd’hui mise en question comme une histoire de l’évolution de la technologie parmi d’autres possibles.
« Cosmopolis #2 » présente des constellations d’œuvres autour de la diversité technologique, la relation entre lieu et échelle, et l’affirmation d’autres modes d’existence et cosmologies. À travers des enquêtes artistiques sur la manière dont les formations sociales à petite échelle – mises en réseau et différemment articulées – peuvent offrir des modèles et des systèmes de valeur alternatifs, les propositions présentées portent une attention particulière au micro-processus et au rythme social. Des réseaux d’artistes et d’autres producteurs développent des espaces génératifs et détournent l’uniformisation du système planétaire, expérimentant d’autres futurs au-delà de l’individualisme néolibéral. « Cosmopolis #2 » relie ces questions d’échelle juste et de divergence technologique à des explorations artistiques de l’enchevêtrement de l’humain et du non-humain.
Après avoir, via l’Internet et en avançant à tâtons dans le dédale du langage informatique et de la surinformation, exploré la totalité du globe terrestre et s’être plongé dans des recherches historiques avec un intérêt particulier pour les civilisations anciennes, l’artiste Tu Wei-cheng, fatigué de ce qui s’avérait n’être qu’une vaine quête de soi, s’est finalement découvert grâce aux « Vestiges de la civilisation Bu-Nam ». C’est en 2000 qu’il a commencé à travailler à ce projet de création d’une réalité fictive, s’y investissant totalement au point d’en faire la pierre de touche de son identité artistique.
L’invention de la civilisation fictive Bu-Nam permet à l’artiste, pour l’illustrer, de créer une iconographie et une mythologie tout à la fois absurdes et rationnelles, à la fois porteuses de son interprétation de la complexité contemporaine et annonciatrices de l’évolution qu’il voit se profiler pour la civilisation du futur. À travers la modalité rationnelle d’une simulation de reconstitution d’objets anciens par le biais d’un système de dérangements – au sens mathématique du terme – et de replacements, apparaît la discrépance absurde entre le contenu réel et l’intentionnalité sémiologique. Ce contexte non dualiste d’indétermination correspond du reste, comme l’indique Tu Wei-cheng, aux contradictions qu’il ressent et à la consolation qu’il se donne.
L'artiste accorde beaucoup d’importance au phénomène des mojibake car, sans conversion ni décryptage adéquats, toute transmission de sens devient impossible. En présentant de tels signes incompréhensibles, il veut montrer d’une part que nous ne sommes pas en mesure de comprendre dans sa totalité une civilisation ancienne, mais aussi que dans un avenir très lointain nos successeurs ne pourront pas non plus, faute de clef de décryptage, comprendre la façon dont nous vivons aujourd’hui.
Commissaire - Ching-Ling WANG
La célèbre romancière taïwanaise Li Ang et le professeur Lin Mingde, spécialisé dans l’étude de la littérature et des arts populaires taïwanais, seront présents en France début octobre, à l’invitation respectivement de l'Institut national des langues et civilisations orientales, de l'Université Bordeaux-Montaigne, et de la Bibliothèque nationale de France, pour des conférences portant sur la littérature et la culture taïwanaises.
Lors de ces conférences, Li Ang exposera aux lecteurs français son point de vue de romancière sur le désir sexuel féminin et sur les rôles de genre, après la projection du film Moonlight, I Remember, adapté de sa nouvelle Xi Lian, et aussi d’un extrait de Bridal Makeup, film du spectacle chorégraphique adapté de Beauty Makeup qui décrit le massacre du 28 février 1947. Li Ang est de tous les écrivains taïwanais la première invitée à donner une conférence à la BNF.
Le professeur Lin Mingde, qui s’emploie depuis fort longtemps à « exhumer les cultures ethno-communautaires, intégrer les arts populaires, reconstituer une image de Taïwan et remodeler la sensibilité au terroir », évoquera le poète taïwanais Wu Sheng et, lors de la première conférence, illustrera son propos sur la richesse des modes de création relatifs au terroir taïwanais à l’aide du documentaire du réalisateur Chi Bolin Beyond Beauty – Taiwan from above.
Conférences de Li Ang
--Mardi 1er octobre, 14h-18h, Auditorium 65, INALCO, rue des Grands Moulins, 75013 Paris (avec projection du film Moonlight, I remember)
--Jeudi 3 octobre, 14h-15h30, Université Bordeaux-Montaigne (avec projection d’un extrait de Bridal Makeup)
--Samedi 5 octobre, 14h30-16h30, salle 70, BNF site François Mitterrand, quai François Mauriac, 75013 Paris (avec projection d’un extrait de Bridal Makeup)
Conférences de Lin Mingde
--Mercredi 2 octobre, 14h-18h, Auditorium 65, INALCO, rue des Grands Moulins, 75013 Paris (avec projection de Beyond Beauty – Taiwan from above)
--Jeudi 3 octobre, 15h30-17h, Université Bordeaux-Montaigne (sans projection de film)
Avec 55 artistes sélectionnés par l'équipe curatoriale du Palais de Tokyo.
Chou Yu-Cheng NÉ EN 1976 À TAIPEI (TAÏWAN), VIT ET TRAVAILLE À TAIPEI (TAÏWAN)
À travers ses œuvres, Chou Yu-Cheng élabore une critique subtile des médias de masse, des institutions et des mécanismes qui les produisent. Interrogeant les processus de construction de valeurs esthétiques, symboliques, sociales ou encore économiques dans le monde de l’art, ses œuvres dévoilent les stratégies derrière les modes de production des œuvres et des expositions. Souvent fondées sur des collaborations avec des entreprises, ses installations, peintures et performances offrent un regard grinçant sur la société de consommation et la monétisation des relations humaines.
Cette 15e édition de la Biennale d’art contemporain de Lyon est conçue comme un écosystème, à la jonction de paysages biologiques, économiques et cosmogoniques. Elle se fait ainsi le témoin des relations mouvantes entre les êtres humains, les autres espèces du vivant, le règne minéral, les artefacts technologiques et des histoires qui les unissent. En écho à la géographie même de Lyon, Là où les eaux se mêlent est le titre, emprunté à un poème de Raymond Carver, de la 15e Biennale d’art contemporain. Elle investit pour la première fois, outre le mac LYON et de :situées au coeur du quartier Gerland.
Site : www.biennaledelyon.com
Née en 1952 à Lukang, Taiwan, Li Ang est une écrivaine engagée, à la fois politique et féministe, sa plume incisive et sensible est une arme qui lui sert à briser le carcan des contraintes et interdits sociaux. Elle s’est fait connaître avec le roman La femme du boucher, publié dans les années 1980. Par le biais d’une analyse minutieuse de la psychologie de ses personnages, elle met en lumière les phénomènes et questionnements qui agitent l’ensemble de la société contemporaine.
Le désir chez la femme est un des thèmes de prédilection de ses romans. auxquels, dans notre société en pleine mutation, se heurtent femmes et hommes.
Li Ang sera au 5 octobre à la BNF pour donner une conférence et se dialoguer avec Annie Curien Bergeret, chargée de recherche CNRC.
Date et lieu :
Samedi 5 octobre 2019, 14h30-16h30 (suivi d’un pot de convivialité)
BNF | La Bibliothèque nationale de France
Salle de Commission--Salle 70, BnF site François-Mitterrand Quai François Mauriac 75013 Paris.
Inscription: https://docs.google.com/forms/d/19h1ZZqPkZhaERdQbsI0fGRKX0Qhsy7tgPNVwRhBxNXE/edit