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Taïwan à《Chroniques, la Biennale des imaginaires numériques》
Taïwan à《Chroniques, la Biennale des imaginaires numériques》
N’en doutez pas, la poésie est toujours belle : Cinq nouveaux recueils de poésie taïwanaise contemporaine en traduction française
N’en doutez pas, la poésie est toujours belle : Cinq nouveaux recueils de poésie taïwanaise contemporaine en traduction française
Jazz taïwanais, un remède parfait pour le corps et l’esprit
Jazz taïwanais, un remède parfait pour le corps et l’esprit
Cluster révolutionnaire – Shu Lea Cheang invitée par le Centre Pompidou dans le cadre du programme pluridisciplinaire « Paroles »
Cluster révolutionnaire – Shu Lea Cheang invitée par le Centre Pompidou dans le cadre du programme pluridisciplinaire « Paroles »
Le 9e art à Taïwan  -  Formose, une île et des bandes dessinées
Le 9e art à Taïwan - Formose, une île et des bandes dessinées

programmes

EXPO
Taïwan est invité d'honneur à l’édition 2020 de « Chroniques, la Biennale des imaginaires numériques »
24 Nov
Taïwan est invité d'honneur à l’édition 2020 de « Chroniques, la Biennale des imaginaires numériques »

Taïwan est très flatté de pouvoir participer comme invité d’honneur à l’édition 2020 de « Chroniques, la Biennale des imaginaires numériques ».

Avec le soutien actif du ministère de la Culture de Taïwan et l’aide à la programmation du Taiwan Contemporary Culture Lab, alias C-Lab, 11 artistes taïwanais présentent un ensemble de 15 œuvres d’art numérique contemporain qui, tout en illustrant la richesse et la vitalité de l’art numérique à Taïwan, témoigne de la volonté de ce pays de se positionner sur la scène internationale comme « l’île de la technologie à vocation humaniste ».

Dans un passé récent, le Centre culturel de Taïwan à Paris a pu mener à bien nombre de projets artistiques, spectacles et expositions, en collaboration avec des organismes et institutions à vocation artistique du Midi de la France, que ce soit à Avignon, à Marseille, à Nice ou à Cannes.

Aujourd'hui, avec l’ouverture cette année, à Aix-en-Provence, d’un Bureau de représentation annexe de Taïwan, les relations entre le Midi de la France et Taïwan vont pouvoir s’étendre à de nouveaux domaines, et les coopérations bilatérales se multiplient à l’avenir.

Informations :
https://chroniques.org/


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LITTÉRATURE
Cinq nouveaux recueils de poésie taïwanaise contemporaine en traduction française
17 Nov
N’en doutez pas, la poésie est toujours belle.
Cinq nouveaux recueils de poésie taïwanaise contemporaine en traduction française

Peu importe l’objet considéré, sa marge est toujours belle ; Quand «enfin» est enfin apparu, «mais» a quitté ; Il se fait tard à présent, il n’est plus temps pour regretter, un vent froid se lève, un jour, tu te réveilles brusquement ; Le dernier veilleur veille sur la dernière lampe pour garder une ombre immense, oblique ; Cette grand-mère qui n’est pas poète, c’est elle le vrai poète.
Ces phrases sont extraites des recueils de poésie de 5 poètes taïwanais contemporains : « Aux marges de la beauté » de Yinni, « Les marges du rêve » de Lo Chih-ch’eng, « N’aie pas de doute » de Yang Ze, « Le veilleur de nuit » de Yu Kwang-chung et « Grand-mère n’est pas poète » de Wu Sheng. En passant de la langue originale au français, ces œuvres de styles variés, langage courant, énigmatique ou lyrique, ne prennent-elles pas une tout autre dimension ?
Ces 5 recueils de poèmes choisis sont publiés en traduction française grâce à la collaboration que le Centre culturel de Taïwan poursuit avec les Éditions Circé afin de rendre accessible la création poétique taïwanaise au public francophone. Le lecteur peut ainsi découvrir toute la richesse et la diversité de la poésie taïwanaise contemporaine, mais également, s’il comprend et la langue originale et la langue de traduction, apprécier par comparaison leurs sonorités respectives et le charme qui en émane.
C’est en 2017 que les Éditions Circé ont lancé leur collection de poésie taïwanaise en traduction française. Ont déjà été publiées des œuvres de Luo Fu, Chen Li, Hsia Yu, Zhou Mengdie, Hung Hung et Chen Yuhong. Pour accompagner la publication de ces volumes, le Centre culturel de Taïwan a souvent invité les auteurs à venir en France afin qu’ils puissent présenter en personne leur poésie aux lecteurs. Mais cette année, pour la publication des nouveaux recueils, il n’a pas été possible de faire venir les 5 auteurs concernés en raison du confinement lié à la pandémie de coronavirus. Toutefois, lors de la « Nuit de la littérature » organisée le 30 mai dernier sous l’égide du Forum des instituts culturels à Paris (FICEP), le Centre culturel de Taïwan a offert au public un dialogue en ligne entre Lo Chih-ch’eng et Alain Leroux, le traducteur du recueil « Les marges du rêve ». Un enregistrement vidéo, fait spécialement à cette occasion, est disponible sur la page Facebook du Centre culturel.
Avec l’espoir d’une pandémie enfin jugulée, le Centre culturel de Taïwan ne manquera pas au printemps prochain d’inviter à nouveau en France les auteurs publiés afin qu’en récitant sur place leurs poèmes, ils puissent apporter au public beauté et sérénité.

Informations sur la Collection de poésie taïwanaise :
https://www.editions-circe.fr/collection-Po%C3%A9sie_de_Ta%C3%AFwan-26-1-1-0-1.html



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SPECTACLE
Jazz taïwanais, un remède parfait pour le corps et l'esprit
14 Nov
/
14 Nov
Jazz taïwanais, un remède parfait pour le corps et l'esprit
Alors que l’inquiétude due à la pandémie de la covid-19 nous ronge, laissons le jazz stimuler notre production d’ondes cérébrales thêta et booster notre énergie !

Créé en 2003 sous l’égide du FICEP, le festival international de jazz Jazzycolors va se dérouler cette année dans un contexte inédit, celui du confinement de tout le territoire français. Les musiciens n’en joueront pas moins comme à l’accoutumée dans les centres culturels parisiens des treize pays participants, Taïwan, Canada, Hongrie, etc., mais à huis clos. Aussi les performances de tous ces talentueux artistes seront-elles soigneusement enregistrées et diffusées en ligne à partir du 13 novembre.

Pour sa cinquième participation à Jazzycolors, le Centre culturel de Taïwan ne peut, en raison de la fermeture sanitaire des frontières, faire venir des musiciens de Taïwan. Mais il se réjouit de pouvoir à nouveau faire appel au talent de l’Ensemble Yu, créé en France par la compositrice taïwanaise résidant en France Wang Yaping, et de répondre ainsi à l’attente des déjà nombreux fans français de cet ensemble. L’Ensemble Yu offre au public une musique du monde qui, sur un socle culturel taïwanais, mêle tradition et modernité en un langage profondément novateur, tel un merveilleux sédatif pour des esprits traumatisés et fatigués par la pandémie et les attentats terroristes.

C’est en 2016 que l’Ensemble Yu a été créé par Wang Yaping. Il s’est aussitôt acquis une belle notoriété grâce au concert qu’il a donné la même année au Musée national des arts asiatiques Guimet. Pour sa prestation dans le cadre de Jazzycolors, l’Ensemble Yu va rester fidèle à son style musical incomparable, nourri de culture taïwanaise, fait de tradition et de modernité et mêlant jazz et musique du monde. Outre ses « classiques », il interprétera des créations récentes, souvent adaptées du répertoire folklorique taïwanais, telles que Sabanga Wula, Goat ia chhiu ou encore La Saravan, propres à étonner et ravir les mélomanes.

Informations :
https://www.ficep.info/jazzycolors
https://www.ficep.info/

Pour écouter le concert, rendez-vous le 14 novembre à 20h à l’adresse
https://www.ficep.info/jazzycolors
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EXPO
Exposition
19 Oct
/
06 Nov
Exposition "Poétique des brumes"
Date : du 19 octobre au 6 novembre 2020
Lieu : Hall, EHESS, 54 Bd Raspail, 75006 Paris
Entrée libre aux horaires d'ouverture de l'école.

Vernissage :
Vendredi 23 octobre à partir de 18h en présence de l'artiste
Inscription obligatoire en ligne : evenementtsp@ehess.fr
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CINÉMA
Autour du film documentaire « Être Tsou »
23 Oct
Projection et table ronde
Autour du film documentaire « Être Tsou »
Le projet de recherches Taiwan Studies vous invite à découvrir un pan de la communauté Tsou de Taiwan, le temps d'un après-midi.

Date : Vendredi 23 octobre 2020
Lieu : Amphithéâtre François Furet, EHESS, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
Programme :
14h : Projection du film Être Tsou, de Marine Giangregorio et Yu Zhang, doctorant du laboratoire Chine, Corée, Japon (CCJ).
14h30 : Table ronde en présence de Catherine Capdeville (Inalco), Jérôme Soldani (Université Paul-Valéry Montpellier 3), Wong Jun-fa (CRH - EHESS) & Caroline Mouangvong (Inalco).

Inscription obligatoire en ligne : evenementtsp@ehess.fr

Pour de plus amples informations, veuillez consulter les sites suivants:
1. https://www.ehess.fr/fr/projection-d%C3%A9bat/autour-film-documentaire-%C2%AB-%C3%AAtre-tsou-%C2%BB
2. http://etre-tsou.frenchtaiwanstudies.org/
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Shu Lea Cheang invitée par le Centre Pompidou dans le cadre du programme pluridisciplinaire « Paroles »
16 Oct
/
18 Oct
Cluster révolutionnaire
Shu Lea Cheang invitée par le Centre Pompidou dans le cadre du programme pluridisciplinaire « Paroles »
L’artiste multimédia d’origine taïwanaise Shu Lea Cheang travaille actuellement en France. Le Centre Pompidou l’a invitée à participer au programme « Paroles » initialement programmé pour juin 2020, mais qui a dû être reporté en raison de la pandémie de Covid 19. « Paroles » se tiendra finalement du 15 au 19 octobre.

L’édition de « Paroles » pour laquelle la participation de Shu Lea Cheang a été sollicitée est placée cette année sous le commissariat du philosophe Paul B. Preciado qui, à l’origine, avait retenu comme thème directeur celui d’une « nouvelle histoire de la sexualité ». Mais la fermeture temporaire du Centre Pompidou pendant le confinement a amené le commissaire d’exposition Preciado à porter ses réflexions plutôt sur les diverses questions qui se posent depuis l’irruption de la Covid 19. Il a choisi de les subsumer sous le concept de « cluster révolutionnaire » en demandant à des artistes d’horizons divers de contribuer par des installations, performances, enregistrements visuels ou sonores et par des débats à une exploration commune et intégrée de ces sujets.
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La contribution de Shu Lea Cheang consistera en la projection de trois de ses films, FLUIDø, I.K.U. et Fresh Kill, suivie pour chacun des films d’un dialogue avec le public, ainsi qu’en sa participation à une conférence-débat avec Paul B. Preciado. L’action de FLUIDø se déroule en 2060 dans un monde cyberpunk débarrassé du sida, non sans que le virus ait muté chez certains individus en un gène à partir duquel on peut fabriquer un puissant psychotrope, ce qui donne lieu à un trafic humain. L’action de I.K.U. se déroule en 2030 ; dans un format visuel puissant, ce film de science-fiction montre comment une entreprise fabriquant des puces électroniques pour orgasme collecte avec des cyborgs des données sur la sexualité des gens. Fresh Kill, premier long métrage de Shu Lea Cheang, met en lumière à travers un scénario fantastique les liens étroits qui existent entre la crise environnementale mondiale, le racisme et le monde capitaliste. La conférence-débat avec Paul B. Preciado abordera le thème de la « tromperie sur viol » à partir de diverses affaires judiciaires illustrant la discrimination sexuelle et raciale.

Programme :
Projections
FLUIDø: vendredi 16 octobre, 16h00-17h30, Petite salle, entrée gratuite sur inscription
I.K.U.: samedi 17 octobre, 15h30-17h00, Petite salle, entrée gratuite sur inscription
Fresh Kill: dimanche 18, 14h30-16h00, Cinéma 2, entrée gratuite

Conférence-débat : samedi 17 octobre, 18h00-19h00, Grande salle, entrée gratuite
Information :
https://www.centrepompidou.fr/cpv/agenda/event.action?param.id=FR_R-eecc9d4bc18d41abf171a67325dc681a&param.idSource=FR_E-eecc9d4bc18d41abf171a67325dc681a
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BD
Le 9e art à Taïwan
05 Oct
/
09 Oct
Formose, une île et des bandes dessinées
Le 9e art à Taïwan
2020 est déclarée Année de la bande dessinée par le Ministère de la Culture français. C’est dans ce cadre que le Centre culturel de Taïwan participe à la 19e édition de la Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP. Afin de présenter au public français les bandes dessinées taïwanaise, le Centre culturel programme six webinaires au cours desquels interviendront des spécialistes internationaux du neuvième art.

En 2015 déjà, pour la tenue de « BD Louvre », le Louvre avait invité quatre fameux auteurs taïwanais, Chang Sheng, Richard Metson, T.K Zhang Shi-Hsin et Ah Tui, à venir s’inspirer du musée et de ses collections afin de créer librement leur histoire courte en bande dessinée. Depuis lors, les Golden Comic Awards de Taipei et le Festival international de la BD d’Angoulême travaillent chacun à signaler les auteurs taïwanais les plus talentueux. Plusieurs éditeurs francophones ont publiés les œuvres de Li-Chin Lin, Zuo Hsuan ou encore Pao-Yen Ding, ont vu leurs œuvres publiées en français.

Afin de présenter cette bande dessinée singulière au public français à travers six webinaires, le Centre culturel s’est attaché les talents, non seulement de la bédéiste Li-Chin Lin, primée au Festival d’Angoulême, et de sa consœur Chien-Fan Liu, primée au BDFIL de Lausanne, mais également du Britannique Paul Gravett, spécialiste de la bande dessinée internationale et commissaire de l’exposition Mangasia, d’Emmanuel Guibert, Grand Prix 2020 de la Ville d’Angoulême, de Timothée Guédon des éditions Kana et de Frédéric Fourreau des éditions Patayo, tous deux directeurs d’édition, de Pili Muñoz, directrice de la Maison des auteurs d’Angoulême, de Fabrice Douar, Responsable éditorial au Musée du Louvre, de Didier Pasamonik, Directeur de la rédaction d’actuabd.com, partenaire de l’événement, et de Huang Pei-Shan, promotrice de la génération montante des bédéistes taïwanais. Les débats et entretiens seront dirigés et animés par Laurent Mélikian, journaliste spécialisé qui étudie depuis plusieurs années la BD taïwanaise.

Pour cette fête de la bande dessinée taïwanaise, rendez-vous à l’adresse suivante :
https://fr.taiwan.culture.tw/ch/
https://www.facebook.com/page.cctp/
Informations sur le site du FICEP à l’adresse :
http://www.ficep.info
Pour inscription:https://attendee.gotowebinar.com/register/5880754843701288720

Programme détaillé :

Lundi 5 octobre 11h00-11h30
« Une expression singulière »
avec Paul Gravett, spécialiste britannique de la bande dessinée mondiale
Introduction par M. François Wu, Ambassadeur de Taïwan en France :
« La bande dessinée taïwanaise, une histoire édifiante »
Diffusion du documentaire : Zhuge Shi-ro, une figure incontournable
et
Lundi 5 octobre 11h45-12h15
« Des œuvres essentielles »
avec Didier Pasamonik, directeur de la rédaction d’Actuabd.com :
« L’importance de la bande dessinée dans la politique culturelle de Taïwan »
Diffusion du documentaire : Li Lung-Chieh, auteur de Koxinga-Z
 
Mardi 6 octobre 11h00-11h30
« La filière taïwanaise »
avec Pili Muñoz, Directrice de la Maison des auteurs d’Angoulême
et Fabrice Douar, Responsable éditorial au Musée du Louvre :
« La création taïwanaise et les institutions françaises »
Diffusion du documentaire : la Maison des auteurs d’Angoulême

Mercredi 7 octobre 2020 11h00-11h30
« Divertissement et découverte »
avec Timothée Guédon, Directeur éditorial des éditions Kana
et Frédéric Fourreau, Directeur des éditions Patayo :
« La bande dessinée grand public taïwanaise et le géant japonais »
Diffusion du documentaire Zuo Hsuan, autrice de Retour aux sources (éditions Kana)

Jeudi 8 octobre 2020 11h00-11h30
« Une histoire taïwano-française »
avec Li-Chin Lin, autrice de Formose et Fudafudak (éditions Ça et Là)
et Emmanuel Guibert, auteur de bandes dessinées, Grand prix de la ville d’Angoulême :
« D’un pays à l’autre, les liens se tissent et les créations entrent en symbiose »
Diffusion du documentaire Li-Chin Lin
 
Vendredi 9 octobre 2020 14h00-14h30
« Au cœur du contemporain »
avec Huang Pei-Shan, éditrice à Slowork Publishing
et Chien-Fan Liu, autrice taïwanaise, deuxième prix du Challenge Digital d’Angoulême :
« Un espace de liberté pour de nouvelles expérimentations »
Diffusion du documentaire Ding Pao-Yen, Auteur de Road to Nowhere (éditions Misma)

Webinaires dirigés et animés par Laurent Mélikian
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PERFORMANCE
Lee Mingwei au Centre Pompidou-Metz pour le 10e anniversaire du Centre
23 Sept
/
18 Oct
Lee Mingwei au Centre Pompidou-Metz pour le 10e anniversaire du Centre
À l’occasion de son 10e anniversaire, le Centre Pompidou-Metz a invité l'artiste taïwanais Lee Mingwei à présenter du 23 septembre au 18 octobre la performance déjà interprétée au Musée National d'Art Moderne du Centre Pompidou fin 2018, Sonic Blossom.

Les créations artistiques de performance conceptuelle de Lee Mingwei reposent généralement sur un schéma participatif permettant d’explorer les relations de confiance et d’intimité entre les gens. Sonic Blossom ne se présente pas sous la forme d’une exposition statique traditionnelle, mais sous celle d’une installation-performance comme bon nombre de celles que l’artiste a réalisées par le passé. Lee Mingwei s’est acquis la collaboration de plusieurs chanteurs auxquels il demande de chanter à tour de rôle des lieder de Schubert dans les salles d’exposition du musée. Le chanteur déambule dans les salles et s’adresse à un visiteur pris au hasard en lui proposant un cadeau sous la forme d’un lied. Si le visiteur l’accepte, il interprète l’un des cinq lieder suivants : Du bist die Ruh, An den Mond, Frühlingsglaube, Nacht und Träume, Auf dem Wasser zu singen, face au visiteur tranquillement assis sur une chaise disposée à cet effet dans la salle d’exposition.

Le moment et le lieu où l’œuvre se produit dépendent donc du hasard qui amène le chanteur et le visiteur à se rencontrer. Telle une fleur éphémère, la performance éclot, évanescente et cachée, dans l’espace d’exposition. Vecteur de cordialité et de beauté, elle illustre les conceptions de création interactive qui sont celles de Lee Mingwei depuis de nombreuses années.
Lee Mingwei a déclaré que l’inspiration pour Sonic Blossom lui est venue naguère alors qu’il soignait sa mère convalescente après une opération du cœur et que l’écoute de lieder de Schubert lui apportait espoir et consolation. Sa mère avait toujours aimé la musique classique et elle avait fait souvent entendre, pour le calmer, des lieder schubertiens à l’enfant agité qu’avait été Lee Mingwei, lequel était alors très loin d’imaginer que de nombreuses années plus tard, ces mélodies ressurgiraient comme un cadeau inattendu pour l’artiste, contribuant à la convalescence de sa mère et réconfortant à la fois la mère et le fils.

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Constitutives de l’œuvre et porteuses de gratitude et d’amour sont la convocation des souvenirs, l’attente qui s’y attache, la charge émotionnelle de la musique et la gratuité du don. Inscrite dans un espace et un temps prédéfinis, l’œuvre se déroule comme un cérémonial, au gré de la musique, du regard et de l’écoute. Il en naît d’inattendues expériences perceptives qui enrichissent cette création.

Sonic Blossom a été créé en 2013 pour satisfaire une commande du Musée national d’art moderne et contemporain de Séoul. Au cours des ans, cette performance a été présentée au Metropolitan Museum de New York ainsi que dans plusieurs des plus importants musées au monde, suscitant des émotions et des sensations auditives et visuelles différentes selon le lieu et le temps. Il y a deux ans, le Musée national d’art moderne du Centre Pompidou a fait interpréter Sonic Blossom dans la salle du 5e étage où sont exposées des œuvres du célèbre artiste français Yves Klein. À présent, le Centre Pompidou-Metz a très opportunément fait en sorte que la première de Sonic Blossom ait lieu le même jour que l’inauguration d’une grande rétrospective consacrée à Yves Klein. Ainsi la création de Lee Ming-Wei et les œuvres du grand artiste de renommée internationale qu’est Yves Klein pourront se faire écho et dialoguer.

Informations :
https://www.centrepompidou-metz.fr/sonic-blossom

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Photo: Matteo Carcelli, originally published in Gallery, September-October 2016, National Gallery of Victoria.
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LITTÉRATURE
Publication de Perles, recueil de nouvelles de Chi Ta-Wei, en traduction française
14 Sept
Publication de Perles, recueil de nouvelles de Chi Ta-Wei, en traduction française
Après la publication en 2015, très favorablement accueillie par le monde littéraire français, de Membrane, le Centre Culturel de Taïwan à Paris et L'Asiathèque poursuivent leur collaboration et publient en traduction française Perles, recueil de nouvelles de Chi Ta-Wei.

Perles comprend cinq nouvelles déjà publiées à Taïwan : L’après-midi d’un faune, La guerre est finie, Éclipse, Au fond de son œil, au creux de ta paume, une rose rouge va bientôt s’ouvrir, La comédie de la sirène, mais aussi Perles, éponyme du recueil et récemment composée tout spécialement pour cette publication. Espérons qu’à l’instar du « thé aux perles » taïwanais, le désormais célèbre « bubble tea », ce livre va conquérir la France et y briller de tous les feux de ses perles au sein d’un marché du livre durement affecté par la pandémie.

Le Centre culturel de Taïwan à Paris et l’Asiathèque avaient initialement prévu d’inviter Chi Ta-Wei à venir à Paris pour qu’il présente lui-même les nouvelles de son recueil, mais les restrictions liées à la pandémie de covid-19 ont imposé de surseoir. Sollicité par le Centre culturel, Chi Ta-Wei a bien voulu nous faire parvenir le message suivant :

« Perles est un recueil qui réunit quelques-unes de mes anciennes nouvelles et la nouvelle Perles, écrite en 2019. Lors de la publication de la traduction française de Membrane, le professeur Gwennaël Gaffric et l’Asiathèque m’ont vivement encouragé à poursuivre dans la rédaction de nouvelles de science-fiction, principalement parce qu’ils souhaitaient traduire et présenter mes œuvres aux lecteurs français. Parallèlement, j’ai appris que de nombreux Français inconnus de moi avaient publié des recensions de Membrane. Grâce à cette belle sollicitude de nombreux Français, je n’ai cessé de réfléchir à de nouvelles œuvres de science-fiction. Par la suite, j’ai choisi de composer l’intrigue de ces nouvelles autour de l’image des perles, d’une part parce que chaque fois que je me rends en Europe, je vois partout des gens se presser en longues files d’attente pour acheter du « thé aux perles » ; d’autre part parce qu’en faisant irruption dans les manifestations de résistance des Hongkongais le « thé aux perles » a fait l’évènement en 2019. En d’autres termes, le « thé aux perles », que ce soit en Europe ou en Asie de l’Est, symbolise Taïwan. Alors que l’histoire de Membrane traite de la texture d’une membrane, Perles explore les sensations que le « thé aux perles », mais aussi les vraies perles, suscitent chez les gens du 21e siècle. »

L'épidémie de covid-19 qui a submergé le monde entier d’une façon que seule la littérature ou des films de science-fiction auraient imaginée, affecte profondément la vie des gens au 21e siècle. Elle nous incite à faire une pause pour réexaminer le rapport de l’humanité avec l’écologie. Dans le monde magique de science-fiction de Chi Ta-Wei, c’est à une exploration de la complexité de la vie et à un réexamen de soi que le lecteur est amené.
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